lundi 20 février 2012

Adorables bestioles !!!!

Voici, un spécimen de scolopendre assez impressionnant qui est sorti de sous mon tapis !!! J'étais au téléphone quand je l'ai vu traverser le salon, je dois avouer qu'un frisson à parcouru ma colonne vertébrale quand j'ai découvert la bestiole.


Après à chacun sa technique : coupe-coupe, balai, détergent pour le four... Personnellement, j'ai opté pour un produit anti-rampants qui a été assez efficace, même si elle a mis 5 bonnes minutes avant de rendre l'âme et que mon salon ressemblait à Fukushima après le tsunami...



La dépouille a fait le bonheur d'une poule le lendemain matin...

Pourquoi tant d'acharnement, me direz-vous? Tout simplement, parce que la morsure de la scolopendre est extrêmement douloureuse (comparable à la piqûre d'un frelon).

Donc, faites attention en saison sèche parce qu'elles sont souvent en quête d'un endroit sombre et humide, et par conséquent en vadrouille. Si vous avez un lit au ras du sol, bordez la moustiquaire en dessous du matelas. Soyez vigilants dans la salle de bain (elles sont souvent à proximité des points d'eau : écoulements de douche...)
Si malheureusement vous avez été mordu : la technique du briquet ne donne pas forcément le meilleur résultat... Appliquer un glaçon sur la morsure est assez efficace ou carrément aspirer le venin.
En espérant que vous n'ayez à les côtoyer que de loin !






samedi 5 mars 2011

Tempête !


Qui dit saison des pluies, dit aussi tempêtes !

Il s'agissait du cyclone Bingiza qui a quitté le Nord-Est de Madagascar pour aller chatouiller le Sud-Ouest de Mayotte. Malheureusement, une fois dans le Canal du Mozambique, Bingiza qui s'était transformé en dépression tropicale, a repris de la puissance et s'est dirigé à nouveau vers Madagascar. Il a fait beaucoup de morts là-bas... A Mayotte, rien à déplorer, si ce n'est quelques inondations, tôles envolées, et coulées de boue...

Les vents se sont progressivement levés dans la journée du 16 février, avant d'atteindre leur paroxysme dans la soirée et de s'éloigner au cours de la journée du 17...

Chez moi, quelques fuites et un tapis qui s'est cru dans les contes des 1001 nuits, mais qui a vite été rattrapé ! C'est dommage que je ne puisse pas mettre la vidéo en ligne...

Elarif à la conquête de la France !



C'est le dimanche 6 février qu'Elarif a pris son envol !


C'était la journée des grandes premières : premier vol, premier voyage en France... Et beaucoup de découvertes une fois sur place ! Qu'il ne manquera pas de nous relater !





Une "petite" tension voire une grosse appréhension était palpable surtout une fois dans la barge... Elarif prend les derniers clichés de Mamoudzou qui s'éloigne, de la barge et de toutes ces petites choses anodines qui manquent une fois loin de chez soi.

La pluie nous a accompagné durant tout le trajet (ça, je ne sais pas si ça va lui manquer...)
Mais, comme dans les histoires qui se terminent bien, après la pluie, le beau temps... Et c'est sous un beau soleil que l'avion a décollé de Padmanzi (vous pourrez voir sur cette photo l'avion au loin, c'est très petit, mais on le voit, :-P!)

dimanche 2 janvier 2011

Un peu de "snorkeling"


Comme je vous l'avais écrit précédemment faire un baptême de plongée en bouteille ne me tente pas du tout (ça me stresse plus qu'autre chose!).




Vous allez me répondre que c'est un peu dommage, surtout que Mayotte possède le plus grand lagon fermé du monde.

Mais, c'est sans compter un des atouts majeurs de Mayotte : la proximité de ses récifs coralliens.



En effet, il ne suffit que de s'équiper d'un masque, d'un tuba et de palmes (en anglais "snorkeling") pour partir explorer les fonds sous marins
mahorais. Idéal, donc, pour les personnes n'ayant pas le temps ou l'envie de faire un baptême de plongée.


Vous pourrez ainsi voir des "patates"
de corail (petits récifs isolés), plusieurs jolis spécimens de poissons et des tortues (notamment à la plage de N'Gouja) sans avoir à vous éloigner du rivage. Du coup, un appareil étanche à quelques mètres suffit pour vous procurer de beaux clichés (comme ici avec l'Olympus d'Alex.).

Rando à la Maison du Gouverneur




Cet été, lors de la visite d'Anaïs et Fred, nous avons pu faire une balade sympathique sur le sentier menant à la Maisondu Gouverneur.


Plusieurs possibilités pour débuter cette promenade :

-suivre les balises du GR au niveau
de l'embarcadère de la barge à Mamoudzou (petite note : la Maison du Gouverneur n'est
pas sur le tracé de la rando Mamoudzou/Koungou, il faudra faire un petit crochet de 40 minutes)

-prendre la voiture jusqu'à la fin de la partie goudronnée du Chemin de la Convalescence (on peut garer la voiture assez facilement au niveau les résidences bordant la route)

-ou prendre la voiture jusqu'à la barrière fermant la piste, et continuer les derniers mètres à pieds(attention : cette dernière option n'est à tenter qu'avec un 4x4).




Le sentier est ombragé et très agréable. Cette randonnée n'a pas un niveau de difficulté élevé ; néanmoins, il est conseillé d'avoir
des chaussures de randonnée (certaines portions peuvent être glissantes surtout s'il a plu), de lotion anti-moustique (les chemins étant en forêt...) et bien entendu, d'eau (c'est un peu physique sur la fin !)






Le long du chemin, vous pourrez voir Kawéni et sa zone commerciale, des padzas et biensûr, une fois arrivés au sommet une vue imprenable sur Petite-Terre.



La Maison du Gouverneur était comme son nom l'indique la demeure du Gouverneur de l'île, avant de devenir par la suite une maison de repos pour les officiers entre autres atteints par le paludisme (c'est pour cela que la rue qui mène vers la Maison se nomme "Chemin de la Convalescence").



Je ne sais pas s'il est possible de visiter la bâtisse (elle est très souvent fermée), à noter, qu'à l'arrière de la Maison, vous pourrez voir les reliquats de la salle de bain du Gouverneur qui était en plein air.


mardi 23 novembre 2010

Mayotte vue du ciel


Outre les safaris baleines, les randos, les escapades en mer, la plongée... Et j'en passe... Il existe aussi la possibilité d'admirer Mayotte d'en-haut ! "Les passagers du Vent" vous proposent différents circuits (pour tous les budgets) en ULM au départ de Pamandzi ou de Dapani.






Je trouve que c'est une alternative très sympa, surtout si comme moi, vous avez un mal de mer récalcitrant aux diversmédicaments du marché, ou, encore, si vous n'êtes pas vraiment fans de plongée.



Nous sommes partis depuis l'aérodrome de Dapani. Et, un peu frileux (nous ne savions pas si les alizés allaient nous secouer comme des cocotiers), nous avions opté pour le circuit baptême qui ne dure que 20 minutes.




Alain, notre pilote, allait donc survoler l'ilôt de sable blanc, la plage de N'Gouja, les divers villages en bordure de mer et enfin, faire le tour du fameux mont Choungui.


Nous n'étions pas très rassurés au départ (Fred avait décidé de rester à terre), mais au final, nous n'avons pas été déçus ! Premièrement, parce que ça ne secoue que modérement (c'est donc tout à fait supportable pour les personnes ayant l'estomac sensible), deuxièmement, parce qu'avec le casque sur les oreilles et les explications techniques d'Alain, on se croierait co-pilote. Et (surtout) troisièmement, pour le magnifique panorama qu'offre Mayotte à nos yeux !!!!

vendredi 3 septembre 2010

Nos amis, les makis !











Les makis sont sans aucun doute les mascottes de Mayotte.





Ces petits lémuriens se rencontrent un peu partout dans l'île, lors de randonnées en forêt ou même en plein Mamoudzou à faire les funambules sur les lignes éléctriques.




Bien que sauvages et farouches, ils s'avèrent très sociables voire envahissants si vous leurs proposez une banane, un morceau de mangue, de papaye ou d'orange ; comme l'atteste cette photo avec Anaïs.


Si vous passez des vacances à Mayotte et que vous n'avez pas le temps d'aller à l'îlot Mbouzi (la réserve de makis de Mayotte), pas de panique, il suffit de vous rendre à la plage de Ngouja (dans le Sud), vous pourrez joindre l'utile à l'agréable : profiter de la plage, voir des tortues et nourrir des makis !